-277 Macao
Dans mes souvenirs d'enfance, Macao, c'était avant tout une chanson sur la pègre de l'entre deux guerres, c'est depuis aujourd'hui une ville qui a enfin un peu plus d'épaisseur du côté de la réalité. On ne sait tout d'abord pas si on aime cet endroit, puis on se laisse pourtant prendre petit à petit par le charme de la vieille ville.
Macao, c'est en fait une péninsule, Macao proprement dit, puis 2 îles désormais réunies par un polder : Taipa et Coloane. La péninsule peut être parcourue à pied lentement en une journée. Il faut partir de l'Ouest, de ce qui fonde véritablement le lieu et l'ancienne colonie, ce temple qui figurait sur les billets de 20MOP et sans la visite duquel on ne connaît pas vraiment Macao, dit-on : Le temple Kun Iam dédié à la déesse A-ma, ensemble de petites salles dispersées au milieu de gros rochers gravés et rehaussés de rouge, sur le flanc d'une minuscule colline. Son histoire remonte au XIVème siècle, et peu de Chinois viendront là sans y faire brûler une brassée d'encens alors même qu'il en fume des spirales entières au-dessus de leur tête.
Il suffit ensuite de prendre, derrière le temple la rue Caçada da Barra, qui change plusieurs fois de nom tout au long, mais qui vous conduira sans peine jusqu'au centre ville en vous faisant passer par nombre de sites témoins de la présence colorée portugaise : Capitania dos Portos, les églises Sao Louranço et Sao Agostino, le Largo do Senado, Sao Domingos et enfin Sao Paulo la célèbre façade en ruine. Partout un curieux mélange de Chine et de Portugal, avec des enduis bleus, jaunes, ocres ou terre de Sienne... Le cimetière S. Miguel d'ailleurs ne fait pas exception avec son mur d'enceinte turquoise, sur la route derrière Sao Paulo qui vous conduit à l'Est au Jardin Lou Lim Leoc, petit oasis de lettrés dans la pure tradition chinoise, comme à Suzhou, pour ceux qui connaissent. Les églises sont belles et fraîches, les rues sont parfumées, et la moiteur est déjà là.
Macao, c'est en fait une péninsule, Macao proprement dit, puis 2 îles désormais réunies par un polder : Taipa et Coloane. La péninsule peut être parcourue à pied lentement en une journée. Il faut partir de l'Ouest, de ce qui fonde véritablement le lieu et l'ancienne colonie, ce temple qui figurait sur les billets de 20MOP et sans la visite duquel on ne connaît pas vraiment Macao, dit-on : Le temple Kun Iam dédié à la déesse A-ma, ensemble de petites salles dispersées au milieu de gros rochers gravés et rehaussés de rouge, sur le flanc d'une minuscule colline. Son histoire remonte au XIVème siècle, et peu de Chinois viendront là sans y faire brûler une brassée d'encens alors même qu'il en fume des spirales entières au-dessus de leur tête.
Il suffit ensuite de prendre, derrière le temple la rue Caçada da Barra, qui change plusieurs fois de nom tout au long, mais qui vous conduira sans peine jusqu'au centre ville en vous faisant passer par nombre de sites témoins de la présence colorée portugaise : Capitania dos Portos, les églises Sao Louranço et Sao Agostino, le Largo do Senado, Sao Domingos et enfin Sao Paulo la célèbre façade en ruine. Partout un curieux mélange de Chine et de Portugal, avec des enduis bleus, jaunes, ocres ou terre de Sienne... Le cimetière S. Miguel d'ailleurs ne fait pas exception avec son mur d'enceinte turquoise, sur la route derrière Sao Paulo qui vous conduit à l'Est au Jardin Lou Lim Leoc, petit oasis de lettrés dans la pure tradition chinoise, comme à Suzhou, pour ceux qui connaissent. Les églises sont belles et fraîches, les rues sont parfumées, et la moiteur est déjà là.