-297 Ethnie Pingpu de Taiwan
On pense souvent que Taiwan est ou a toujours été chinois. A l'échelle de l'humanité, c'est néanmoins un phénomène plutôt récent, puisque l'île commence a être visitée, voire occupée par leurs voisins Han vers le seizième siècle seulement. Mais cette reconnaissance des premiers habitants est un changement de mentalité assez nouveau, car nombre de parents, il n'y a pas si longtemps de cela, n'osaient pas dire à leurs enfants qu'ils étaient en tout ou partie aborigènes, alors même qu'une bonne partie de la population ici n'est plus 100% Han, c'est-à-dire chinoise, depuis bien longtemps.
Avant cela? des populations malayo-polynésiennes dont ne subsitent aujourd'hui que les groupes éthniques qui ont toujours traditionnellement occupés les montagnes, surtout situés sur la côte est. A Taiwan, on les appelle d'ailleurs Shandi-ren, les "montagnards". Les populations des plaines ont quant à elles été presque toutes acculturées et assimilées. Ce sont, en partant du Nord, et sur la côte ouest, les Ketagalans (une rue porte leur nom à Taipei), les Kavalans, les Atayals, les Pazehs, les Paporas, les Babuzas, les Hoanyas et les Sirayas. Les éthnologues les ont récemment regroupés sous un nom générique, celui de Pingpu.
Ces mois-ci, le Taiwan National Museum, leur consacre une très belle exposition traitant justement de l'épineuse question de l'acculturation de ces sociétés et de la disparition de leur identité autant que de leurs savoir-faire. D'émouvants documents administratifs où les empruntes de main remplacent les sceaux et les signatures, montrent la main-mise de l'administration impériale des Qing, puis plus tard des colons occidentaux, sur ce petit bout du monde. D'autres salles présentent de très rares et absolument magnifiques pièces de textiles parfois très simple, comme cette chemise en fibres de bananier. D'autres vitrines exposent des bijoux, des objets de cultes, etc, où la Chine semble tellement loin, et l'Insulinde si proche!
Avant cela? des populations malayo-polynésiennes dont ne subsitent aujourd'hui que les groupes éthniques qui ont toujours traditionnellement occupés les montagnes, surtout situés sur la côte est. A Taiwan, on les appelle d'ailleurs Shandi-ren, les "montagnards". Les populations des plaines ont quant à elles été presque toutes acculturées et assimilées. Ce sont, en partant du Nord, et sur la côte ouest, les Ketagalans (une rue porte leur nom à Taipei), les Kavalans, les Atayals, les Pazehs, les Paporas, les Babuzas, les Hoanyas et les Sirayas. Les éthnologues les ont récemment regroupés sous un nom générique, celui de Pingpu.
Ces mois-ci, le Taiwan National Museum, leur consacre une très belle exposition traitant justement de l'épineuse question de l'acculturation de ces sociétés et de la disparition de leur identité autant que de leurs savoir-faire. D'émouvants documents administratifs où les empruntes de main remplacent les sceaux et les signatures, montrent la main-mise de l'administration impériale des Qing, puis plus tard des colons occidentaux, sur ce petit bout du monde. D'autres salles présentent de très rares et absolument magnifiques pièces de textiles parfois très simple, comme cette chemise en fibres de bananier. D'autres vitrines exposent des bijoux, des objets de cultes, etc, où la Chine semble tellement loin, et l'Insulinde si proche!